Une trentaine de kilomètres séparent la péninsule cadurcienne de la perle du Lot à l’amont, ponctués des confluences du Vers et du Célé. Contrairement à la route traditionnelle de vallée sur la rive droite, successivement D 653 puis 662 vers Cajarc et Figeac, le présent article a choisi de se “préserver” dans un cheminement moins couru et plus impromptu, entre corniches, causses et chemins de halage. Une découverte en embuscade sauvage de la rivière…
Remonter le Lot dans un esprit musardeur et dans un souci sinon de solitude au moins de pérégrination tranquille, telle peut être l’aspiration en ces heures légères de début d’été. Et oublieuse enfin d’un trafic toujours constant sur les axes principaux. Passer d’une rive à l’autre, de droite à gauche dans une quête apaisée…, voilà qui pouvait paraître tendance !
Commencer à Cahors pour saluer la ville et mieux la quitter : le pont Louis-Philippe, sortie médiane au sud et barycentre d’un isthme où se concentrent histoire et architecture de la cité, nous paraissait digne d’un hommage, tant sa “discrétion” lui est imposée par la solennité médiévale et protocolaire du pont Valentré. Inauguré le 6 mai 1838 dans la pompe de la Monarchie de Juillet, il remplaçait bien à propos le pont Vieux, détruit par une crue un siècle plus tôt en 1733, et dont demeurent les piles immergées à quelques cent mètres à l’amont, et au pied de l’église Notre-Dame du faubourg Saint-Georges.
L’historien Etienne Baux, co-auteur l’an passé de l’ouvrage Vertigineuse inauguration du pont Louis-Philippe de Cahors, révélait que l’édifice détiendrait son secret. Dans la sobre élégance de ses cinq arches, le pont en pierre blonde de Dordogne renfermerait semble-t-il au sommet de la première pile en venant de… des escapades comme celles ci, DIRELOT vous en propose dans chacun de ses numéros. Rejoignez nous, abonnez vous au magazine de votre territoire de coeur : https://direlot.fr/boutique/abonnements/abonnement-12-numeros-hors-serie/