PHOTO : Daniel Erdmann’s Velvet Revolution / DR
DIRELOT magazine, partenaire media du festival, vous dévoile en avant-première la programmation 2021. Programme sous réserve de modification selon les conditions sanitaires en vigueur.
Joëlle Léandre
Contrebassiste, improvisatrice, vocaliste, compositrice, Joëlle Léandre est une figure dominante dans l’histoire du jazz contemporain qu’elle donne à entendre dans le monde entier. Formidable virtuose de la contrebasse, elle a joué et joue avec les plus grands noms du jazz : John Zorn, Fred Frith, George Lewis, Steve Lacy, Anthony Braxton… En solo, dans cet exercice de générosité absolue, elle est l’une des plus passionnantes et des plus novatrices. Vous n’avez jamais entendu (et ni vu !) Joëlle Léandre en solo ? C’est un «must» !
Gonam City (Marc Benham piano, Quentin Ghomari trompette)
Après avoir joué ensemble au sein de plusieurs orchestres, les deux amis décident de partager leur goût commun pour le Middle Jazz et les improvisations libres. Ils se lancent dans un premier essai en duo, volcanique et impressionnant de télépathie. Le groupe finit finaliste du concours Jazz Migration 2018. C’est à un road trip musical au milieu d’un monde varié, décloisonné, d’où jaillissent autant de compositions originales que de standards-clins d’œil revisités avec malice auquel nous assisterons.
Daniel Erdmann’s Velvet Revolution feat. Théo Ceccaldi & Jim Hart (Daniel Erdmann saxophone ténor, Théo Ceccaldi violon, Jim Hart vibraphone)
De nombreuses formations inhabituelles ont vu le jour dans le jazz international, surtout ces dernières années. Mais on pourrait chercher longtemps en vain un groupe comme le Velvet Revolution. Sur le papier déjà, la combinaison du saxophone, du violon et du vibraphone est tout à fait passionnante.
Daniel Erdmann, un des plus beaux sons voluptueux de saxophone actuellement, aux idées sans limite, crée son nouveau trio, avec Théo Ceccaldi, Victoire du Jazz « Révélation de l’Année 2017» l’une des voix les plus singulières de la nouvelle scène jazz européenne au violon et alto et Jim Hart, un des musiciens les plus demandés sur la scène européenne, au vibraphone.
Rouge (Madeleine Cazenave piano, Sylvain Didou contrebasse, Boris Louvet batterie)
La pianiste Madeleine Cazenave nous entraîne dans une odyssée chromatique. On explore avec bonheur leur spectre multicolore, entre les ondes classiques de Satie et de Ravel et les tons chauds-froids de Tigran Hamasyan ou E.S.T. Leur premier album évoque une traversée orageuse, un cheminement aérien et sensible vers une éclaircie intérieure.
Concert dans le cadre du dispositif Jazz Migration : AJC porte depuis 2002 Jazz Migration, programme d’accompagnement de musiciens émergents de la scène française. Depuis 2016, Jazz Migration apporte à ses lauréats un important soutien à la diffusion, cherchant à accompagner ces jeunes musiciens dans le cadre d’un parcours global, adapté aux spécificités des musiciens de jazz.
Yaron Herman trio (Yaron Herman piano, Florent Nisse contrebasse, Ziv Ravitz batterie)
C’est un trio parmi ceux qui comptent. Ce contexte est aussi l’occasion pour Yaron de laisser affleurer dans son jeu ce qu’il doit à ses grands aînés, de Keith Jarrett à Paul Bley, rappelant que la singularité de sa voix s’appuie sur une véritable culture du jazz dont il ne cesse d’explorer la richesse.
Le pianiste israélien a fait du chemin depuis la Victoire du jazz reçue en 2008. Adepte du grand écart, le pianiste Yaron Herman passe sans problème de Gabriel Fauré à Britney Spears, de Michel Portal à Avishai Cohen, de l’improvisation la plus sinueuse à la pop la plus colorée. Il s’agit d’un retour aux racines, un jazz en trio sans garde-fou qui mêle mélodies imparables et transe organique.
Roberto Negro & Michel Portal
Légende vivante du jazz européen, le saxophoniste et clarinettiste Michel Portal n’a de cesse de vouloir expérimenter de nouvelles aventures musicales. C’est avec Émile Parisien, qu’il fait la rencontre du jeune pianiste Roberto Negro, étoile montante de la scène improvisée française et sidérant virtuose. Unanimement salué par les médias (Le Monde, Télérama, Libération…), il remporte en 2018 une Victoire du Jazz. Ce duo complice et audacieux mettra en lumière les talents d’improvisateurs et de mélodistes de ses deux protagonistes, pour embarquer le public avec toute la virtuosité et l’ingéniosité dont ils savent faire preuve. Émotions garanties !
Vincent Peirani & Emile Parisien
Il y a probablement peu de musiciens qui se connaissent aussi bien que Peirani et Parisien. Les deux hommes ont donné plus de 1000 concerts ensemble au cours des dix dernières années, dont plus de 600 en duo. Ils forment quelque temps plus tard alors ce qui est probablement l’une des formations les plus extraordinaires du jazz européen.
« Abrazo » s’inspire d’une culture : le tango, son élégance, sa mélancolie et sa puissance rythmique et mélodique. Quelque chose sonne ici de façon complètement magique. Il semble que les ingrédients de cette potion hypnotique pourraient venir de n’importe où : jazz traditionnel ou moderne, avant-garde libre, classique, folklore, rock, électronique, musique nouvelle ou ancienne.
Notez que deux avant premières se dérouleront les 15 et 16 juillet, à Lanzac et à la source Salmière Miers/Alvignac avec Dés-en-bulle.
PLUS D’INFOS : http://www.souillacenjazz.fr